Voici le bilan des comptages des dortoirs de Milans royaux de 2024. L'espèce n'hiverne pas encore officiellement en IDF mais des données tardives en décembre doivent renforcer notre vigilance.

Au niveau du PNA Milan royal et LIFE EuroKite, il y a eu du changement avec l’arrivée d’un nouvel animateur Aurel Gallois. Il a rédigé le bilan 2024 disponible en téléchargement.

Ce bilan affiche un résultat très positif pour l'espèce, avec la barre symbolique des 20 000 hivernants dénombrés ! 

Une campagne de communication digitale, élaborée dans le cadre du LIFE EuroKite sera diffusée sur les réseaux sociaux de la LPO France début février. Elle vise à sensibiliser le grand public à la thématique de l'empoisonnement illégal de la faune sauvage, qui touche encore beaucoup trop nos rapaces et le Milan royal notamment. Une pétition y sera jointe pour appeler au renforcement des réglementations européennes quant à l'usage des poisons.

Surveillez les réseaux sociaux de la LPO France et n'hésitez pas à partager autour de vous.

Document à télécharger :  Bilan_hivernage_2024v2-9783.pdf

L’Observatoire des Rapaces Diurnes est en place depuis 2004. Il a pour objectif de suivre l’évolution des espèces les plus communes en complément des réseaux de surveillance déjà en place pour les espèces rares.

L’Observatoire rapaces va changer de formule pour basculer d'un dispositif annuel à une enquête périodique (tous les 6 ans) dont la première édition se produira en 2026 et 2027.

L'année 2024 a permis de tester un nouveau protocole de terrain sur une quinzaine de carrés et nous remercions chaleureusement les observateurs. Pour rappel, cette nouvelle méthode consiste à standardiser davantage la collecte des données pour l'Observatoire en se focalisant sur la réalisation de points d'observation judicieusement positionnés dans le carré.

En 2025, nous vous encourageons fortement à prospecter au moins un carré dans votre département suivant ce nouveau protocole. Ce test nous permettra d'affiner le protocole notamment sur la durée des points d'observation, et le nombre de passage dans la saison.

Il faut faire la demande d’ouverture d’accès aux codes projet à Paul Coiffard.

Pour échanger sur le sujet, nous vous proposons un webinaire le mercredi le 5 février 2025 à 18h.

Dans notre région, il y a 9 carrés pour la saison 2025 (lien pour télécharger le fichier Google Earth ici). Vous pouvez continuer à faire ces carrés avec le protocole habituel (prospections libres, estimation du nombre de couple pour chaque espèce, en possible, probable, certain).

Si vous êtes intéressé pour suivre un carré ou le webinaire : contacter Eric Grosso : eric.grosso@lpo.fr

Les Milans royaux, typiques des zones agricoles de polyculture et d’élevage, passent l’hiver en grand nombre en Espagne et en France. Chaque soir, ils se rassemblent en dortoirs pouvant compter plusieurs dizaines, voire des centaines d’individus. Depuis 2007, ces rassemblements font l’objet d’un comptage annuel simultané dans plusieurs pays européens.

En 2024, nous avons d’ailleurs battu le record depuis le début des comptages, avec 20 801 Milans royaux recensés sur plus de 390 dortoirs, principalement situés dans le Massif central et les Pyrénées. Le Cantal est, depuis plusieurs années, le département accueillant le plus de Milans royaux en hivernage en France.

En 2025, le dénombrement des dortoirs de Milans royaux se déroulera les 4 et 5 janvier.

Dans notre région, les données hivernales sont plus en plus régulières notamment dans le 77 et le 95. Il serait intéressant de savoir si ces oiseaux se regroupent en dortoir. N'hésitez pas à sortir en fin de journée et noter les directions prises par les oiseaux.

Crédit photo : ©Titouan Roguet dans la galerie de Faune-France

posté par Heike Dumjahn mercredi, 18. décembre 2024, modifié Eric Grosso 20/12/2024

Vous pouvez participer au programme national d’étude des espèces cryptiques de petits mammifères mis en place par la SFEPM, le MNHN et 2 universités.

Ce programme vise à améliorer les connaissances sur les micromammifères et à répondre aux questionnements concernant leur répartition, leurs critères de reconnaissance et aussi la taxonomie. Il servira aussi à alimenter le prochain atlas édité par le Muséum qui sortira normalement en 2026-2027.

C’est simple, il s’agit de récolter les cadavres de petits-mammifères que vous trouvez (avec le crâne intact c’est mieux 😉) et de les stocker dans un congélateur. Dans notre région, les principales espèces à enjeux sont de l’ordre des insectivores = les musaraignes. Il s’agit des espèces du genre Sorex, Neomys et Crocidura, pour faire simple, tous ceux qui sont petits, avec le museau allongé et de tous petits yeux. Leur identification spécifique n’est pas toujours facile !

Votre mission si vous l’acceptez, récolter tout ce qui est plus petit qu’un hérisson ! FACILE (mais pas que les musaraignes. les mulots, souris, campagnols aussi peuvent servir à faire un inventaire, la coordinatrice fera le tri de ce qui est intéressant pour le programme).

Munissez-vous de sachets plastiques zippables, d’un feutre indélébile et de gants. Mettre un seul cadavre par sachet.

Conserver le cadavre (en bon état quand même…) au congélateur en renseignant les informations suivantes : Nom et prénom du découvreur, date de la découverte, commune et département, lieu-dit, coordonnées gps, genre/espèce, date et heure de la congélation, circonstances de la découverte (opportuniste, proie ramené par un chat, etc…).

Vous pouvez rentrer vote donnée sur Faune en mettant musaraigne, rongeur ou campagnol indéterminé et en précisant en remarque « Programme Petits Mammifères cryptiques ». Il vous sera possible de modifier votre donnée avec la bonne identification avec le retour du programme.

Pour la transmission des cadavres, contacter la coordinatrice régionale :

Jennifer Bonhomme

Technicienne de l’environnement

Office français de la biodiversité

Service interdépartemental 78/95
36 rue de la Falaise - 78126 AULNAY SUR MAULDRE

Tél : 01.30.90.64.85 / 06.60.13.11.40

Mél :jennifer.bonhomme@ofb.gouv.fr

Découvrez les événements marquants de l’année ornithologique parisienne (dont la nidification du Faucon hobereau intra-muros et de la Huppe au bois de Boulogne), la nidification du second couple de Milan royal francilien et la synthèse de l’opération migration d’octobre dans Le Passer, la revue scientifique de la LPO IDF. Bonne lecture !

Nous avons le plaisir de vous inviter à un webinaire dédié à la présentation des résultats de deux enquêtes et dispositifs de suivi :

- EPOC/EPOC-ODF (Estimation des Populations d’Oiseaux Communs – Oiseaux de France) : Découvrez les résultats issus du travail de Jean Nabias, qui a récemment soutenu avec succès sa thèse de recherche sur l'estimation des effectifs nicheurs des oiseaux communs grâce au dispositif EPOC/EPOC-ODF.
- Enquête sur les Rapaces nocturnes.

Rendez-vous le mercredi 18 décembre de 18h à 19h30. Ce webinaire sera une excellente occasion d'échanger sur les résultats, les méthodes utilisées, ainsi que sur les perspectives d'avenir de ces dispositifs essentiels pour la surveillance des populations d'oiseaux sur notre territoire.

N'hésitez pas à partager cette invitation avec vos réseaux d'observateurs.

Pour rejoindre le webinaire, <<cliquez ici>>

posté par Heike Dumjahn samedi, 14. décembre 2024, 17:04

La santé des oiseaux d'eau est souvent un bon reflet de celle des zones humides qu'ils fréquentent. Il est donc crucial de les suivre régulièrement pendant l'hiver et la période de reproduction pour relever un double défi de conservation : protéger à la fois les espèces et leurs habitats. 

Chaque année, Wetlands International coordonne le comptage des oiseaux d'eau dans plus de 180 pays pour évaluer leurs tendances et identifier les sites d'importance nationale et internationale. En France, la LPO centralise les données recueillies par un vaste réseau d'observateurs et publie un bilan détaillé chaque année. Le rapport de 2024 vient tout juste d'être publié. 

Pour télécharger les bilans Wetlands 2024, << cliquez ici>>.

Notez que la date officielle du comptage Wetlands 2025 est fixée au week-end du 11-12 janvier.

posté par Heike Dumjahn lundi, 9. décembre 2024, 14:30

Grace aux comptages réguliers des observateurs, il est possible de connaître la tendance des populations de 45 espèces, des plus communes. Ces tendances sont très importantes pour déterminer le statut de ces espèces. Un grand merci à eux pour leur implication dans ce programme.

Pour plus d’informations sur ce programme : ici

Vous retrouverez les 45 fiches espèces réunies dans un seul PDF ici . Ces résultats sont bruts sans analyse et commentaire. Une version  commentée  sera présentée un peu plus tard. 

Bonjour à tous,

Des infos en provenance de Biolovision :

" Nous avons en effet réécrit le module de saisie rapide pour 3 raisons :

• Avoir le même comportement sur NaturaList et sur le web
• Permettre la recherche sur tous les groupes taxonomiques à la fois
• Pouvoir rechercher sur une liste d’espèce d’une longueur arbitraire (l’ancienne version atteignait ses limites pour les groupes avec beaucoup d’espèce, type « plante » par exemple (certes non utilisé en France)

Nous avons aussi ajouté de nombreuse espèce ce qui mécaniquement peut changer les raccourcis car des espèces ajoutées peuvent venir s’intercaler. Je pense que c’est de là que viens ce sentiment que cela change plusieurs fois par jour. Et c’est précisément ce qui explique que « me bl » retourne maintenant « Hybride Mésange azuré y bleue » et « Mésange bleue ». Je n’ai pas changé ça pour le moment car l’algorithme ne prend pas du tout en compte la rareté d’une donnée pour définir la sélection (c’est trié soit par ordre alphabétique soit systématique en fonction de la config de l’utilisateur).

Enfin, nous avons encore fait quelques ajustements sur l’algorithme ces derniers jours (l’ordre des mots tapés est pris en compte) et en principe nous avons fini d’ouvrir toutes les espèces nécessaires sur FF. Je pense donc que maintenant cela fonctionne « comme avant » et que cela ne va plus trop bouger.

On travaille d’arrache-pied pour rendre l’interface plus conviviale et plus performante mais cela prend du temps et cela nécessite des ajustements permanents.  Notez aussi qu’aujourd’hui presque 70% des données arrivent via le mobile donc l’interface web tombe bientôt en désuétude.

 Merci,

 Bonne semaine,

 Gaëtan