Atlas des oiseaux nicheurs : Fiche espèce
L'atlas des oiseaux nicheurs est un projet participatif. Les cartes et graphiques présentés ici sont établis de façon dynamique à partir des informations fournies par les participants inscrits, et sont donc susceptibles de ne fournir qu'une représentation partielle de la situation, au moins pendant les premières années de l'enquête.
Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica)
SHEET_STATUS_USE_POPUP : Non
SHEET_STATUS_CHAPEAU_FRENCH :
SHEET_STATUS_CHAPEAU_ENGLISH :
Directive oiseaux : I
Protection nationale : Oui
Directive habitat : -
Liste rouge UICN mondiale : -
Liste rouge UICN européene : -
Liste rouge UICN France : Préoccupation mineure (LC)
ZNIEFF : Non
SHEET_STATUS_STATS_BIOZONE : Oui
SHEET_STATUS_STATS_CORINE : Oui
SHEET_STATUS_STATS_GRID : Oui
SHEET_STATUS_STATS_GRID_5KM : Oui
SHEET_STATUS_STATS_REGION : Oui
SHEET_STATUS_STATS_CANTON : Oui
SHEET_STATUS_STATS_COMMUNE : Oui
SHEET_STATUS__DISPLAY_STOC_ANALYSIS : Non
SHEET_STATUS_ID_TAXREF :
SHEET_STATUS_AUTHOR :
SHEET_STATUS_AUTHOR_URL :
Répartition géographique
Les deux sous-espèces de Gorgebleue à miroir qui se reproduisent en France présentent une distribution disjointe. Namnetum, endémique du littoral français, occupe la façade atlantique du bassin d’Arcachon au Finistère, et cyanecula se reproduit surtout dans le nord du pays, l’estuaire de la Seine, plus localement dans l’est et dans les régions Rhône-Alpes et Bourgogne. Dans la baie du Mont Saint-Michel, la reproduction en sympatrie a été prouvée en 1997 suite à la progression récente de la distribution des deux taxa.
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
Population française : 20 000 – 40 000 couples ; année : 2007 ; tendance : +1
La Gorgebleue à miroir est considérée en Europe comme stable ou en sensible augmentation.
En France, elle a connu au cours du XXe siècle d’importantes fluctuations d’effectifs et de distribution géographique avec notamment une phase de régression observée jusqu’à la fin des années 1940 pour namnetum et jusqu’en 1970 pour cyanecula.
A partir de 1970, les deux sous-espèces ont montré une phase d’expansion significative qui est toujours d’actualité. L’augmentation des effectifs s’est accompagnée d’une extension de l’aire de distribution en (re)colonisant le nord et l’est du pays, ainsi que les zones côtières bretonnes. Suite à cette tendance positive, la population de namnetum est estimée à 8 000-10 000 couples et celle de cyanecula à environ 2 000 couples à la fin des années 1990. Malgré le dynamisme démographique positif, l’espèce reste vulnérable en France, en raison de son confinement.
Source : Cahiers d’Habitats Oiseaux.
