Répartition géographique
Les populations nicheuses les plus importantes sont rencontrées dans le Languedoc-Roussillon, en Provence, dans la région Rhône-Alpes ainsi que dans le sud du Massif Central. Des noyaux plus ou moins isolés sont signalés en Aquitaine, Auvergne, Bourgogne et dans l’ensemble Poitou-Charentes, Centre, Pays de Loire.
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
Population française : 10 000 - 25 000 couples ; année : 2007 ; tendance : -2
Son statut de conservation est jugé défavorable en Europe, les effectifs étant considérés comme réduits (« depleted ») après une longue période de déclin.
À l’échelle européenne, on note un large déclin entamé dans les années 1960-1970, qui se poursuit aujourd’hui. Globalement, la population aurait décliné de plus de 50% en moins de 50 ans. L’effectif européen serait compris entre 700 000 et 1 000 000 de couples. En ce début de siècle, les populations de l’ouest du continent sont en déclin et même menacées, celles de l’est étant bien souvent encore florissantes et pouvant être considérées comme des places fortes. Cependant, l’évolution actuelle de l’agriculture dans ces pays pourrait remettre rapidement en question l’état de ces populations.
En France, les dernières estimations datant des années 90 (de 10 000 à 23 000 couples), ont été élargies à 10 000-40 000 couples en raison d’un manque d’informations récentes suffisamment précises. La population, en déclin, est répartie principalement dans le quart sud-est, à l’exception de la Corse.
Source : Cahiers d’Habitats Oiseaux.
Légende de l'image : le chant mélancolique du Bruant ortolan, qui accompagnait autrefois le travail des paysans - "bines bines bines-tu" - ne s'entend plus guère aujiourd'hui que dans les régions de déprise agricole. © Pierre Giffon