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Infos pratiques
Atlas des oiseaux nicheurs : Fiche espèce
L'atlas des oiseaux nicheurs est un projet participatif. Les cartes et graphiques présentés ici sont établis de façon dynamique à partir des informations fournies par les participants inscrits, et sont donc susceptibles de ne fournir qu'une représentation partielle de la situation, au moins pendant les premières années de l'enquête.
Téléchargez les mailles pour GoogleEarth [Téléchargez les mailles pour GoogleEarth]
 
Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)
Carte espèce
Fiche espèce
Quand la voir
Les galeries sons et images
SHEET_STATUS_USE_POPUP : Non
SHEET_STATUS_CHAPEAU_FRENCH :
SHEET_STATUS_CHAPEAU_ENGLISH :
Directive oiseaux : -
Protection nationale : Oui
Directive habitat : -
Liste rouge UICN mondiale : Préoccupation mineure (LC)
Liste rouge UICN européene : Préoccupation mineure (LC)
Liste rouge UICN France : Espèce en danger (EN)
ZNIEFF : Non
SHEET_STATUS_STATS_BIOZONE : Oui
SHEET_STATUS_STATS_CORINE : Oui
SHEET_STATUS_STATS_GRID : Oui
SHEET_STATUS_STATS_GRID_5KM : Oui
SHEET_STATUS_STATS_REGION : Oui
SHEET_STATUS_STATS_CANTON : Oui
SHEET_STATUS_STATS_COMMUNE : Oui
SHEET_STATUS__DISPLAY_STOC_ANALYSIS : Non
SHEET_STATUS_ID_TAXREF :
SHEET_STATUS_AUTHOR :
SHEET_STATUS_AUTHOR_URL :

Répartition géographique

Le Bruant des roseaux est très largement répandu sur les deux tiers du pays, au nord d’une ligne allant des Pyrénées-Atlantiques, les Deux-Sèvres, le Cantal à la Haute-Loire. Un peu plus au sud, quelques stations isolées accueillent des petites populations, comme dans les Hautes-Alpes avec moins de 20 couples. La sous-espèce E. s. witherbyi, occupe les départements côtiers méditerranéens, des Pyrénées-Orientales jusqu’aux Bouches-du-Rhône. Elle est apparemment très sédentaire et ne se reproduit pas en Corse.
 
Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs
Population française : 50 000 - 250 000 couples ; année : 2007 ; tendance : F
 
La population européenne estimée est supérieure à 4 800 000 couples. Il conserve en Europe, un statut favorable, même si un déclin récent s’est manifesté dans certains pays scandinaves. La population a été considérée comme stable au cours de la période 1970-1990.
Les effectifs qui avaient été estimés à moins de 100 000 couples en 1970-1975 ont été revus à la hausse en 2000. De nouvelles et larges «fourchettes» ont alors été proposées : entre 200 000 et 300 000 couples pour la sous-espèce nominale et 5 000 à 15 000 couples pour la sous-espèce whiterbyi.
Le suivi réalisé dans le cadre du programme STOC (CRBPO-MNHN) indique un déclin important entre 1989 et 2003 en France, qui concerne essentiellement les populations des zones humides. Ce déclin s’est aussi poursuivi en 2004. Dans la région Languedoc-Roussillon, l’espèce est même inscrite sur la liste rouge des oiseaux nicheurs en tant qu’espèce localisée, inféodée à quelques roselières.
 
Source : Cahiers d’Habitats Oiseaux.