Conséquences des conditions météorologiques défavorables du printemps 2013 sur la reproduction de la Sittelle torchepot Sitta europea et de quelques espèces de passereaux.

Par Frédéric MALHER

L’idée de ce travail est née d’une remarque inquiétante : le nombre d’observations de Sittelle torchepot et le nombre de sites fréquentés à Paris par l’espèce ont chuté de manière très nette entre 2013 et 2014.

Ces dernières années,l’espèce a été trouvée nicheuse probable ou certaine dans cinq espaces verts au moins : Jardin des Plantes, Montsouris, Luxembourg, Buttes-Chaumont, musée Rodin et Butte-du-Chapeau-Rouge, avec trois ou quatre chanteurs dans certains cas. Cette année, l’espèce n’a été retrouvée qu’au Luxembourg et au Trocadéro. L’espèce est aussi notée comme beaucoup moins fréquente par beaucoup d’observateurs des bois de Vincennes et de Boulogne. Pour essayer de trouver une explication à cet état de fait,nous avons voulu savoir si la météo désastreuse du printemps 2013 avait pu affecter le succès reproductif de cette espèce. Nous en avons profité pour étendre notre recherche à d’autres espèces de passereaux fréquentant plus ou moins le même type de milieu.

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